La décision a été rendue ce mercredi: la Cour d’appel du Québec a donné raison à Gilbert Rozon en mettant fin à la demande d’action collective intentée par le groupe de victimes «Les Courageuses».
«À mon avis, et cela dit avec égards, le recours ne présente aucune question identique, similaire ou connexe», a résumé le juge Stephen W. Hamilton. «Le présent cas est plutôt une série de fautes alléguées qui auraient été commises sur une période d’au moins 34 ans, chacune ayant sa propre trame factuelle.»
On se rappelle qu'en 2018, la Cour supérieure du Québec avait autorisé une action collective visant «toutes les personnes agressées et/ou harcelées sexuellement par Gilbert Rozon» de 1982 à 2016. Les Courageuses, une vingtaine de femmes qui accusaient Gilbert Rozon d’être un prédateur sexuel, réclamaient alors un montant de 10 millions de dollars à l’ancien grand patron de Juste pour Rire.
À noter que ce recours civil intenté par Les Courageuses est distinct des accusations criminelles qui pèsent sur l’ex-homme d’affaires: Gilbert Rozon devra subir un procès criminel pour viol et attentat à la pudeur en juin prochain (du 8 au 12 juin 2020).
THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz
Au début du mois de décembre, Gilbert Rozon a demandé à ce que le procès se déroule devant un juge seul et non devant un jury. Il a aussi renoncé à son enquête préliminaire.
En ce qui concerne les accusations qui pèsent contre la star déchue, on sait que les faits se seraient produits entre le 1er juin et le 21 septembre 1980 à Saint-Sauveur.
Rappelons que Gilbert Rozon a été soupçonné d'avoir harcelé et agressé sexuellement plus de 20 victimes entre 1982 et 2016. Julie Snyder et Pénélope McQuade sont parmi les plaignantes. Suite à cela, plus de 9 femmes ont été rencontrées par les autorités et le témoignage d'une seule victime a été retenu.
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